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Les conséquences du coronavirus de Wuhan sur les marchés mondiaux

Publié le 01-31-2020

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Des marchés perturbés par les préoccupations croissantes en matière de santé publique

L’éclosion du nouveau coronavirus à Wuhan, en Chine, qui s’est propagée à divers endroits dans le monde a suscité beaucoup d’inquiétude auprès du grand public et rendu les marchés financiers mondiaux très nerveux. Nous avons reçu énormément de questions sur les répercussions que cette éclosion pourrait avoir sur les investisseurs et sur les conséquences économiques comparativement aux éclosions antérieures, comme la propagation du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003. Nous avons rédigé ceci pour tenter de répondre à ces questions, à la lumière des meilleurs renseignements dont nous disposons à l’heure actuelle.

Que s’est-il passé?

Dix villes chinoises, soit environ 30 millions de personnes, ont été placées en confinement afin de contenir le coronavirus.1 La vitesse à laquelle la maladie se propage est alarmante et rappelle la propagation du SRAS en 2003. La semaine dernière, cinq semaines après le signalement du premier cas, le coronavirus avait infecté plus de 2 600 personnes dans le monde et causé 56 décès,2 et le nombre a continué d’augmenter. Des cas ont été signalés aux États-Unis, en France, en Australie, au Japon, en Malaisie, au Népal, au Vietnam, à Singapour, en Corée du Sud et bien entendu en Chine.

Comment les marchés ont-ils réagi?

Les marchés financiers mondiaux sont préoccupés par le nombre croissant de cas de coronavirus et de décès. La confirmation, la semaine dernière, par les autorités chinoises que le coronavirus s’est effectivement propagé d’un humain à un autre a fait chuter l’indice Hang Seng (HSI) de 2,8 % le 21 janvier.3

Puisque des centaines de millions de Chinois voyagent à l’occasion du Nouvel an lunaire, il est compréhensible de craindre que l’épidémie puisse dégénérer en pandémie dans les semaines à venir. Heureusement, le gouvernement chinois a tenté de limiter les dégâts en interdisant les voyages et en annulant bon nombre des festivités officielles prévues pour célébrer le Nouvel an lunaire. Cependant, étant donné que le nombre de voyages restera probablement élevé jusqu’à une semaine après la fin des vacances officielles et que la période d’incubation du nouveau virus semble être d’environ 10 jours ou plus, il se peut que de nouveaux cas continuent d’être signalés au moins jusqu’à la mi-février. À notre avis, cela signifie que les marchés financiers pourraient être touchés par un ralentissement de la croissance au premier trimestre en Chine, en Asie et peut-être même à l’échelle mondiale.

Quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur les placements?

Par le passé, les épisodes majeurs de contagion ont causé du tort à l’économie et aux marchés. Par exemple, l’épidémie de SRAS en 2003 a eu un impact économique et boursier important, mais à relativement court terme.

L’épidémie de SRAS, qui a débuté dans la province de Guangdong dans le sud de la Chine et qui était d’origine animale, a duré environ six mois avant que des mesures de confinement ne soient prises. Elle a infecté 8 096 personnes dans 29 pays, causant 774 décès.4 Le SRAS a eu un impact négatif considérable sur l’économie asiatique, en particulier dans les secteurs du tourisme, de l’alimentation et des boissons, du commerce de détail, du transport aérien, des casinos et de l’immobilier. En 2003, la croissance du PIB a baissé d’environ 1 % en Chine et d’un peu plus de 2,5 % à Hong Kong.5

Notons que l’effet d’une éclosion sur la confiance des investisseurs peut dépasser de loin son impact réel; le nombre annuel de décès dus à la grippe aux États-Unis et dans le monde est estimé à 56 000 et 646 000 respectivement, mais n’a pas la même incidence que le SRAS sur la confiance des investisseurs.6

Comment voyons-nous la situation?

Bien qu’il y ait des similitudes entre les deux éclosions, en particulier dans les modes de transmission, rien ne prouve à l’heure actuelle que le coronavirus est plus contagieux ou mortel que le SRAS.

Du côté négatif, le coronavirus de Wuhan semble avoir une période de transmission beaucoup plus longue. Alors que la période d’incubation du SRAS était de 2 à 7 jours, celle du coronavirus de Wuhan serait d’environ 10 à 14 jours. De plus, les autorités sanitaires chinoises ont indiqué que le coronavirus peut être propagé par des personnes qui ne présentent pas encore de symptômes, ce qui pourrait compliquer le suivi, la mise en quarantaine et, ultimement, le confinement.

Du côté positif, la réaction du gouvernement chinois à cette crise a été bien meilleure, à notre avis. Par exemple, pendant le SRAS, Pékin a tenté de bloquer une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et a étouffé tous les reportages médiatiques sur la maladie mystérieuse pendant des mois. Cette fois-ci, les représentants du gouvernement ont agi de manière plus transparente et proactive. Les autorités ont déjà rendu public le génome du coronavirus et le Parti communiste chinois a déclaré que tout fonctionnaire essayant de dissimuler des infections serait qualifié de « pécheur du millénaire » envers le peuple chinois et le Parti.

Plus important encore, les prestataires chinois de services de soins de santé ont appris énormément et se sont beaucoup améliorés au cours des 17 dernières années et sont beaucoup plus aptes à gérer cette épidémie virale. Grâce à une communication plus transparente, une meilleure préparation du public et des services de santé améliorés, il y a fort à parier que l’épidémie qui sévit en ce moment pourrait être contenue plus rapidement que les six mois qu’il a fallu pour contenir le SRAS.

De plus, nous avons appris que la Chine a décidé de restreindre les voyages à l’étranger, ce qui pourrait aider à contenir ou au moins à réduire la propagation géographique du virus et à limiter sa transition d’une épidémie à une pandémie. D’un point de vue économique, cette mesure draconienne de mise en quarantaine des villes et de restriction des voyages pourrait avoir un effet négatif immédiat sur l’activité dans le secteur tertiaire et sur la confiance des consommateurs régionaux; cependant, limiter la propagation de la maladie favoriserait un éventuel retour à la normale de l’activité économique.

Les conséquences économiques du virus sont très difficiles à quantifier car elles dépendent de divers facteurs, notamment de l’échelle et de l’étendue géographique de la contagion ainsi que de l’efficacité de la politique de confinement des autorités chinoises et autres. Cependant, nous pensons que l’économie chinoise sera probablement plus durement touchée par ce nouveau virus, toutes proportions gardées, étant donné que son économie est plus dépendante des dépenses de consommation maintenant qu’elle ne l’était en 2003 au moment de l’éclosion de l’épidémie de SRAS.

Des signes montrent que les industries de l’aviation et du tourisme en Chine ont été touchées, d’autant plus que la propagation du virus coïncide avec les célébrations du Nouvel an lunaire, ce qui lui donne encore plus d’impact, et il est évident que la situation pourrait empirer s’il continue de se propager. C’est ce qui s’est produit lorsque le SRAS a frappé Singapour en mars 2003. Les Singapouriens ont paniqué, les gens ont cessé de sortir dans les centres commerciaux pour éviter les foules et regardaient la télévision tout le temps pour rester au fait des dernières nouvelles concernant le SRAS. Ils ont réduit leurs dépenses dans presque toutes les sphères d’activité, mais ils ont augmenté leurs dépenses en nourriture et autres nécessités de peur que l’approvisionnement ne soit interrompu en raison de la propagation de la maladie. Les gens voulaient éviter de prendre le train et l’autobus, ce qui créait de longues files d’attente pour prendre un taxi. Heureusement, la panique a pris fin après quelques semaines et les gens ont repris une vie normale.

En quoi l’économie est-elle différente aujourd’hui par rapport à 2003?

L’expérience du SRAS laisse présager que ce nouveau coronavirus pourrait entraîner une baisse substantielle de la consommation (à l’exception des achats de produits de nécessité), une baisse marquée des activités commerciales et un fort sentiment d’aversion pour le risque de la part des investisseurs. Pour évaluer les conséquences macroéconomiques et boursières, il faut prendre en considération les différences de structure des économies chinoise et mondiale aujourd’hui par rapport à 2003.

* Aujourd’hui, le tourisme émetteur de la Chine est un facteur beaucoup plus important qu’en 2003 pour l’Asie et pour le monde entier. En effet, la Chine a rééquilibré de manière significative ses sources d’activité économique, passant d’une économie manufacturière et de commerce net à une économie de consommation et de services.

* En 2003, la Chine était explicitement ancrée au dollar américain et la majeure partie de l’Asie émergente était beaucoup plus engagée dans la gestion des taux de change; aujourd’hui, les taux de change sont généralement plus proches des taux flottants dans une grande partie de l’Asie et, du moins officiellement, la Chine s’oppose à un panier de devises somme toute pondéré par les échanges commerciaux, ce qui sous-entend que les taux de change pourraient s’affaiblir dans le cadre de l’ajustement.

* Enfin, en 2003, l’économie mondiale était dans une phase beaucoup plus précoce du cycle économique dans la plupart des grandes économies développées et émergentes, et l’intégration mondiale des échanges commerciaux et des investissements s’accélérait, plutôt que d’être en danger de fragmentation partielle, ce qui aurait sans doute apporté beaucoup plus de soutien. En effet, les cycles manufacturiers et de consommation auraient probablement été plus favorables, alors qu’à l’heure actuelle, une accélération de cette épidémie pourrait exercer des pressions additionnelles sur la croissance mondiale via la consommation et le secteur tertiaire dans la foulée de la récente décélération du secteur manufacturier, des investissements et du commerce des biens.

* La position de la politique monétaire était également tout à fait différente : les grandes banques centrales sont devenues accommodantes, alors que l’assouplissement des politiques monétaires avait déjà suivi son cours en 2003 et commençait à revenir progressivement à la normale en 2004, une fois la reprise de la croissance pleinement amorcée; aujourd’hui, par contre, comme les taux sont proches de zéro, voire négatifs, la marge de manœuvre en matière de politique monétaire est considérée par beaucoup comme étant limitée.

* En outre, l’évaluation de nombreux actifs est désormais plus élevée, en particulier aux États-Unis, et de nombreux titres ont affiché de très bons résultats depuis le virage de la Réserve fédérale et d’autres grandes banques centrales en faveur d’un assouplissement et l’amélioration des relations sino-américaines qui a mené à la ratification de la phase un de l’accord commercial.

À quoi nous attendons-nous des marchés?

Nous nous attendons à ce que les cours boursiers continuent de baisser en Chine et dans certains marchés asiatiques et, dans une moindre mesure, à l’échelle mondiale. Nous prévoyons également une baisse des prix du pétrole, une hausse du prix de l’or et une appréciation probable du yen japonais par rapport au dollar américain.

Les marchés pourraient réagir plus fortement si le virus se propage davantage. La divulgation la plus récente de nouveaux cas d’infection en Chine et ailleurs laisse présager que les marchés seront confrontés à de nouveaux risques de baisse. Cependant, lorsque le coronavirus aura été maîtrisé, nous sommes d’avis que la situation va revenir à la normale et que les marchés financiers vont se stabiliser.

Il est important de souligner qu’il est peu probable que le coronavirus de Wuhan modifie les caractéristiques fondamentales de l’économie. Cependant, il convient de noter qu’un récent rapport de recherche de Société Générale estime que si la propagation du coronavirus « ne se stabilise pas » en mars, le taux de croissance du PIB de la Chine pour le premier trimestre risque de chuter sous la barre des 6 % (sur une base annualisée).7 Cependant, nous ne serions pas trop préoccupés si ce scénario se concrétisait car, une fois la situation stabilisée, nous assisterons probablement à une augmentation significative de la croissance du PIB, puisque la ratification de la phase un de l’accord commercial sino-américain devrait favoriser un regain de confiance des consommateurs et des entreprises, et alimenter les dépenses. Elle serait simplement retardée par la propagation du nouveau coronavirus, mais nous pourrions envisager une remontée des dépenses au printemps déclenchée par la stabilisation du nouveau virus.

En quoi avons-nous changé notre stratégie de placement?

Les investisseurs qui s’inquiètent des conséquences du coronavirus sur les marchés financiers devraient consulter leur conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à leur tolérance au risque et à leurs objectifs financiers. Mais, en règle générale, nous pensons que les investisseurs à plus long terme auraient avantage à garder le cap et à ne pas modifier la répartition de leur actif, car l’histoire nous a appris que les alertes à la santé et leurs répercussions sur les marchés sont de très courte durée.

Ceux qui ont un horizon temporel court devraient peut-être demander à leur conseiller s’ils devraient inclure dans leur portefeuille des valeurs « refuges », tels que des titres aurifères, des bons du Trésor américain et des stratégies factorielles d’actions à faible volatilité.

Quels sont les risques à notre avis?

Il est important de se tourner vers le passé pour comprendre les conséquences probables d’une épidémie contagieuse sur les marchés. Voici nos observations, fondées sur des analyses d’épidémies et de pandémies antérieures :

1. Tout commence habituellement par un peu d’inquiétude, accompagnée d’une certaine insouciance au début de l’épidémie. Généralement, à ce stade, les marchés ont eu tendance à se replier quelque peu.

2. Une fois que l’épidémie s’est propagée à l’échelle internationale et que le risque de pandémie se concrétise, une forme de panique s’ensuit. C’est généralement ce qui se produit lorsque des cas sont déclarés aux États-Unis et en Europe. Les marchés prennent la menace plus au sérieux et on assiste à de plus fortes corrections boursières. Plus particulièrement, tous les titres liés aux voyages et aux loisirs ont tendance à être pénalisés : les transporteurs aériens, les croisiéristes, les agences de voyage et les compagnies pétrolières ont habituellement tendance à chuter. Les valeurs refuges telles que les titres aurifères et les bons du Trésor américain ont tendance à bien performer, car les inquiétudes quant aux répercussions économiques se multiplient.

3. L’activité économique revient à la normale et les marchés se redressent à partir du moment où les autorités parviennent à contenir la propagation de la maladie.

Il semble que nous arrivions à la fin de la phase 1 de l’épidémie et que nous soyons à l’aube de la phase 2 (en supposant que la situation se détériore).

Cette éclosion survient alors que les marchés boursiers ont effectué une très forte remontée et elle pourrait bien être le catalyseur d’une correction boursière. Dans le pire des scénarios, les cours boursiers mondiaux pourraient chuter de 10 à 20 % avant de remonter. Nous allons suivre de très près la trajectoire de cette contagion à la recherche de signes de stabilisation. Plus le coronavirus va se propager longtemps sans que les autorités gouvernementales ne parviennent à ralentir sa propagation et à stabiliser la contagion, plus il aura d’impact sur les économies et les marchés. Cependant, nous nous attendons à une remontée assez rapide dès que la contagion va diminuer, d’autant plus que les politiques monétaires accommodantes des banques centrales soutiennent les actifs à risque.

Renseignements importants

1. Source : Associated Press, « China expands lockdown against virus, fast-tracks hospital », 24 janvier 2020

2. Source : Associated Press, « China expands lockdown against virus, fast-tracks hospital », 24 janvier 2020

3. Source : South China Morning Post, « Hong Kong and China markets rebound as investors make most of Wuhan coronavirus-led declines to increase positions », 22 janvier 2020

4. Source : Centers for Disease Control and Prevention, « SARS (10 Years After) »

5. Source : National Center for Biotechnology Information

6. Source : Centers for Disease Control and Prevention, MedicineNet.com

7. Source : The Wall Street Journal, « Deadly Infection Keeps Chinese Consumers From Spending », 26 janvier 2020

Tous les placements comportent des risques, y compris le risque de perte.

Les fluctuations du prix de l’or et des métaux précieux pourraient nuire à la rentabilité des entreprises du secteur de l’or et des métaux précieux. Les changements de conjoncture politique ou économique des pays où les entreprises du secteur de l’or et des métaux précieux exercent leurs activités pourraient avoir une incidence directe sur le prix de l’or et des métaux précieux.

Les bons du Trésor américain sont pleinement garantis par le gouvernement américain en ce qui a trait au remboursement du capital et des intérêts en temps opportun.

Rien ne garantit que les actions à faible volatilité seront peu volatiles.

Les valeurs refuges sont des placements dont la valeur est susceptible de se maintenir ou même d’augmenter en périodes de volatilité des marchés.

Le régime de change flottant est un système en vertu duquel le taux de change de la devise d’un pays évolue en fonction de l’offre et la demande sur le marché des changes, plutôt que par l’intervention du gouvernement ou quelque autre force.

Un panier de devises pondéré en fonction des échanges commerciaux est un ensemble de devises dont la valeur combinée est pondérée pour refléter l’importance des relations commerciales d’un pays avec chacun des pays émettant les devises.

L’indice Hang Seng est un indice non géré considéré comme étant représentatif du marché boursier de Hong Kong et comprend les plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Hong Kong.

Les opinions exprimées ci-dessus sont celles des auteurs au 27 janvier 2020. Ces commentaires ne doivent pas être interprétés comme des recommandations, mais comme une illustration des grands thèmes. Les énoncés prospectifs ne sont pas garants du rendement futur. Ils comportent des risques et des incertitudes et sont fondés sur des hypothèses; nous ne pouvons pas vous garantir que les résultats réels ne différeront pas considérablement de nos attentes.

Kristina Hooper est stratège des marchés mondiaux à Invesco. Cet article est paru initialement sur le blogue Invesco. Rédigé en collaboration avec David Chao (stratège des marchés mondiaux, Asie-Pacifique), Tomo Kinoshita (stratège des marchés mondiaux, Japon), Paul Jackson (chef mondial de la recherche sur la répartition de l’actif) et Arnab Das (stratège des marchés mondiaux, EMOA)

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© 2020 par Invesco Canada Ltée. Reproduit avec permission. Les opinions exprimées ci-dessus sont celles des auteurs au 27 janvier 2020. Ces commentaires ne doivent pas être interprétés comme des recommandations, mais comme une illustration des grands thèmes. Les énoncés prospectifs ne sont pas garants du rendement futur. Ils comportent des risques et des incertitudes et sont fondés sur des hypothèses; nous ne pouvons pas vous garantir que les résultats réels ne différeront pas considérablement de nos attentes.

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